samedi 21 juin 2014

Stage de Lecture en Choeur

L'Association Avancez Culturel
Organise

Un Stage de Lecture en Choeur

Les 26 et 27 juillet 2014
Animé par Caroline Bonnaud
Professeur de chant et de Lecture à Voix Haute


Un moment pour découvrir les possibilités de sa voix,

 explorer différentes manières d'aborder la lecture de textes à plusieurs,

 apprendre à écouter,
 interpréter et surtout beaucoup s'amuser.

Pensez à vous inscrire le nombre de place est limité !
Deux journées

Samedi 9h30-12h  et 13h30-16h
Dimanche : 10h-12h et 14h-17h


Inscriptions: avancezculturel@gmail.com - 05 67 55 80 46
Tarifs : 50€ les 2 jours et 3€  d'adhésion temporaire
Repas: Auberge espagnole sur place

A l'issu du stage , une lecture publique gratuite sera proposée

vendredi 20 juin 2014

Marathon des Mots à Cazères le 27 juin

L'association Avancez Culturel
accueille une rencontre du Marathon des Mots
Le vendredi 27 juin à 20h
Au cinéma des Capucins à Cazères


Nous accueillerons Hakan Günday




Né à Rhodes en 1976, Hakan Günday vit à Istanbul. 

Francophone pour avoir suivi dans sa jeunesse son père diplomate à Bruxelles et dans nombre de pays d’Europe, il s’est passionné pour Voyage au bout de la nuit de Céline, qui a beaucoup influencé son écriture et son regard sur le monde. Après des études littéraires à l’université Haccetepe d’Ankara, il a poursuivi des études de sciences politiques à l’Université libre de Bruxelles et à l’université d’Ankara. 

Hakan Günday est l’auteur de huit romans. D’un extrême l’autre a reçu le prix du meilleur roman de l’année 2011 en Turquie.
« Depuis l’annonce de l’invitation faite à la Turquie par la London Book Fair en 2013, les auteurs turcs contemporains semblent enfin obtenir la reconnaissance qu’ils méritent. Hakan Günday est l’une de ces étoiles montantes de la scène littéraire turque. Son œuvre n’est pas encore disponible dans les librairies anglaises, mais cela ne l’a pas empêché de se faire un nom comme l’un des plus prometteurs des jeunes écrivains turcs. Auteur de sept romans encensés par la critique depuis 2000, Hakan Günday est le seul auteur turc invité de la London Book Fair ce mois-ci. Time Out l’a rencontré avant son départ.
H. G. : ʺMon père était diplomate, donc nous avons beaucoup voyagé et je suis devenu un habitué des présentations face à une classe de quarante élèves, la main de l’institutrice sur mon épaule disant : « Voici votre nouvel ami. » C’était difficile au départ, et je suis peu à peu devenu un professionnel de l’exercice.
[…]
Lorsque j’étais étudiant, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Les sciences politiques m’ont donc semblé utiles et intéressantes. Je comprends maintenant que ce que je cherchais, c’était les règles qui gouvernent la société humaine. […] Cinq ans plus tard, j’étais toujours en deuxième année, et on m’a dit que si je continuais ainsi je n’aurais jamais mon diplôme. Le jour suivant, j’ai commencé à écrire, […], j’avais 23 ans. J’ai envoyé mon premier roman à sept éditeurs. Après un mois, Nevzat Çelik, un grand poète turc, m’a téléphoné. Il était éditeur chez Om, une maison extrêmement audacieuse à l’époque. Juste avant que je ne les contacte, ils avaient publié American Psycho en turc. J’avais trouvé leur adresse dans le livre et m’étais dit : « S’ils publient ça, j’ai ma chance ! » L’appel de Nevzat a changé ma vie. J’ai eu beaucoup de chance, de cette chance qu’on ne voit que dans les romans.
[…]
Quand la violence surgit entre deux personnes, qu’importe qu’elles soient suédoises, japonaises ou turques. Qu’importe leur âge également, parce que la violence a une énergie d’une telle chaleur qu’elle vous fait fondre et fusionner avec elle. Ce sont des situations de ce type que j’ai élaborées pour mes histoires. Par exemple, pour D’un extrême l’autre, l’histoire exigeait de moi que je crée des personnages faits de prisons de chair. J’ai inventé deux personnages de ce type, et je leur ai ensuite donné la volonté de quitter leurs cellules. Il y a beaucoup de prisons de ce type dans notre monde : la famille, la religion, l’armée, toutes sortes d’organisations humaines.
[…]
Pour moi, tout commence avec Louis-Ferdinand Céline.Voyage au bout de la nuit est le premier roman dans lequel je me suis littéralement abîmé. Les premières fois où je l’ai lu, je me suis uniquement laissé imprégner par les couleurs. Mais je l’ai lu et relu, et à chaque fois, quelque chose de nouveau retient mon attention. Et, en turc, Oğuz Atay. Il a mis la barre plus haut pour les écrivains turcs, et montré qu’il est possible, en turc, d’écrire sur tous les sujets. Et parmi les contemporains, j’apprécie İhsan Oktay Anar et Murat Uyurkulak. Ils ont un style très prononcé.ʺ » – Hakan Günday, entretien avec TIME OUT (avril 2012)

Ses romans


« Cette nuit-­là, Derdâ se déploya comme un blanc étendard devant sa fenêtre...LIRE LA SUITE


« Un mauvais rêve peut-il transformer l’existence de quelqu’un en cauchemar ?...LIRE LA SUITE